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1995/1998 Vernis noir, fusain et craie blanche sur papier Japon
Bernard Pierron
Première série de travaux en hommage à la culture japonaise, les "MOUSTIQUES" font référence à un poème datant de la fin de la vie du poète Issa Kobayashi : "il faut se réjouir, cette année encore les moustiques me piquent : je suis toujours en vie".
Dans chacune des variations plastiques en écho à ce poème l’omniprésence obsédante des moustiques est "figurée par les fibres même du papier, qui viennent perturber, en interposant le désordre de leur disposition aléatoire, la lente disparition de la lumière, peinte derrière le papier, et l’ordre du dessin.